vendredi 12 novembre 2010

Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles.

Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.

Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible.

Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.

Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!

Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.

Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.

Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.

vendredi 29 octobre 2010

Voici encore une fois Crispinus ; j’aurai à le faire souvent comparaître, ce monstre qui a tous les vices et pas une vertu, ce débile qui ne montre de vigueur que dans la débauche, cet adultère qui ne dédaigne que les veuves. Peu importe que ses portiques soient assez vastes pour y fatiguer ses chevaux, qu’il se fasse porter en litière à l’ombre d’épaisses forêts, qu’il ait acheté près du forum palais et jardins ! Aucun méchant n’est heureux ; à plus forte raison un suborneur qui est en même temps sacrilège, avec qui naguère couchait une Vestale qu’il exposa donc à être enterrée vivante.

11-24. Il s’agit aujourd’hui de fautes moins lourdes. Si le coupable était un autre que lui, on l’aurait traîné devant le Censeur des moeurs. Mais ce qui serait une honte chez des hommes de bien, Titius ou Séius, est chez Crispinus une jolie peccadille. Qu’y puis-je, si le personnage est pire que le pire des crimes ? Pour un mulet, il a déboursé six mille sesterces ; c’était un poisson de six livres, à en croire les gens qui savent enfler l’extraordinaire. Je l’approuverais, s’il avait voulu faire ce cadeau pour être inscrit en tête sur le testament d’un vieillard sans enfants, ou s’il avait fait porter la bête chez telle riche matrone qui se promène en litière fermée de vitres. Mais non, il a acheté le mulet pour lui-même. Que de folies il nous faut voir, que n’a jamais faites le pauvre, le frugal Apicius. Et c’est toi qui les fais, Crispinus, toi qui jadis t’habillais de ces vêtements de papyrus qu’on fabrique dans ton pays ?

jeudi 28 octobre 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !

mardi 26 octobre 2010

Les jeunes étrangères qui passent l’été à Paris, Mexicaines intenses, Italiennes pleines de curiosité, Japonaises aventureuses, tout en restant sur leur quant à soi, sont heureuses d’avoir des conseils, des incitations, voire des invites tant qu’elles ne sont pas trop appuyées. Leur fréquentation, leur proximité peuvent d’ailleurs servir de bouclier à l’homme innocent et honnête face aux assauts qu’il risquerait de subir de la part de femmes du monde à la Kauffmann

dimanche 24 octobre 2010

Pas mal du tout. Je me demande si j'aurai mieux fait. Pourquoi se casser la tête ? La simploicité donne d'excellents résultats.

lundi 12 juillet 2010

STROPHIUM (στρόφιον)

Echarpe (mitra) que l'on roulait en un cordon long, rond, et partout de même grosseur (tereti strophio, Catull. LXIV, 65 ; στρογγύλη ζώνη, Hesych.), et que l'on attachait autour du corps juste sous la poitrine, pour soutenir le sein des jeunes femmes qui avaient atteint la plénitude de leur développement (Cic. Fragm. ap. Non. s.v. ; Catull. l.c.). Il n'était pas plat et ne se portait pas contre la peau, comme la bande du sein (mamillare), mais par-dessus une petite tunique ou chemise (tunicula), comme cela est évident d'après un passage de Turpilius (ap. Non. l.c.), où l'on entend une jeune fille déplorer la perte d'une lettre qu'elle avait déposée entre sa chemise et son strophium : - Inter vias epistola cecidit mihi, Infelix, inter tunicam et strophium quam collocaveram.

C'est précisément aussi ce que montre la figure ci-jointe, prise d'une statue que l'on croit représenter une jeune Dorienne prête pour la course à pied (cf Pausanias, V, 16, 2, qui en cet endroit décrit un costume tout à fait semblable à celui qu'on voit ici). On rencontre souvent sur des statues et d'autres représentations figurées de Diane chasseresse une écharpe du même genre au-dessus de la poitrine, que, par une inexplicable erreur, on prend pour la chlamys. Nous pouvons ainsi induire de ces détails et de ces exemples que le strophium n'était pas destiné à exercer sur les formes une pression contre nature, et qu'il n'était pas porté par toutes les femmes, mais seulement par celles à qui une vie très active rendait un tel secours nécessaire.

mode et cosmétique rome

Dès la fin de la République, le Romain porte une grande attention à son apparence : son corps doit s’éloigner de l’animalité par l’éducation et l’effort. Ce sera un corps lavé, habillé, maîtrisé, raisonnablement nourri, aux cheveux et à la barbe entretenus. Le mot qui désigne les soins du corps est d’ailleurs cultus qui désigne aussi la culture. Au contraire celui qui n’accepte pas ces contraintes est sordidus, inculte, sale, répugnant. En effet, soigner son apparence est un devoir envers soi-même et envers autrui.

Les femmes se lavent soigneusement. La toilette se faisait dans des cuvettes (matellae), les miroirs (speculae) étaient en cuivre, en argent, et même parfois doublés de plomb quand la personne était assez fortunée pour utiliser les bains publics. Toilette, coiffure, maquillage font l'objet d'une longue préparation chaque jour. La beauté de la peau appelle des traitements spécifiques. Les bains de lait d'ânesse sont censés en préserver la souplesse. On met sur le visage des crèmes de nuit à base de miel, de pain, de lait ou de fèves grasses.

♠ Les parfums

En matière de parfum, les Romains avaient recours aux huiles (huile d'olive d'Italie, l'huile d'amande importée de Syrie). Les noms de ces parfums gardent encore un prestige mystérieux : nard, myrrhe... qui formaient la base des onguents les plus précieux.

♠ Les yeux
Pour ajouter de l'éclat au regard et pour épaissir les sourcils, les dames romaines utilisaient les propriétés de l'antimoine pulvérisée et du noir de fumée (fuligo) obtenu à partir de diverses substances grasses et aromatiques.

♠ Les fards
La fabrication des fards faisait appel à toutes sortes de colorants naturels. Ils étaient délayés ou mélangés dans des soucoupes ou des petits bols.
Les dames avaient à leur disposition toute une palette de fards. Les onguents liquides étaient conservés dans de petites fioles de fine céramique souvent décorées, ou encore dans de petits flacons de verre comme les alabastres (de forme allongée).
♠ Le teint
Elles accentuent la blancheur du teint grâce à de la craie ou du blanc de céruse.
Article paru dans Futura-Sciences le 08/11/2004
L’année dernière, sur le site d’un temple romain, des archéologues ont trouvé dans la boue un pot en étain pratiquement intact. Son contenu, une crème blanche légèrement granuleuse, a traversé les siècles grâce au couvercle de la petite boîte resté hermétiquement clos. Cette découverte a offert aux scientifiques une opportunité de percer un secret de beauté utilisé par les femmes romaines de l’antiquité. Son application donne une sensation de gras vite remplacée par un résidu blanc, poudreux et très doux. Ce produit, qui devait être utilisé comme fond de teint, donnait donc aux femmes le teint très pâle à la mode à cette époque.
♠ La coiffure
Sous la République, les femmes sont coiffées avec une raie au milieu de la tête et nouent leurs cheveux en chignon ; elles peuvent aussi encadrer leur visage de nattes torsadées.
Sous le Haut-Empire, la manière de se coiffer change : le chignon est toujours là mais le front s'orne d'une mèche de cheveux roulés en bourrelet ; plus tard encore, sous les Flaviens, les femmes portent sur la tête des boucles tenues par des épingles ou un diadème. Les Romaines utilisaient des perruques ou des teintures pour agrémenter leur coiffure.
♠ Le vêtement féminin
- Le vêtement de dessous est la tunique (tunica), composée de deux pièces de laine cousues. Elle est resserrée à la taille par une ceinture. Cette tunique est assez longue et peut descendre jusqu'aux talons. En guise de soutien-gorge la femme porte sur la tunique une écharpe roulée en un cordon long et partout de même épaisseur, serrée sous la poitrine.
- Sur la tunique la femme porte une stola parfois bordée de pourpre et brodée dans le bas. Cette stola est drapée autour des épaules, ramenée un peu au-dessus de la taille et un pan est porté sur l'avant-bras gauche.
Quand elle sort, la femme drape sur la stola une palla, sorte de très grand châle couvrant les épaules et descendant jusqu'à la taille.

Ces vêtements de dessus sont souvent en cotonnades mais vers la fin de la République vient la mode des vêtements en soie car la soie se prête facilement à toutes les teintures. C'est une importation fort coûteuse. On fabrique avec cette soie des tuniques si légères qu'elles dévêtent plutôt qu'elles n'habillent, disent les moralistes.
♠ Les chaussures
Le sandalium, chaussure réservée aux femmes, est une sorte de mule sans talon. À la maison, c'est le soccus, semblable à une pantoufle et couvrant complètement le pied.
♠ Les bijoux
Les Romaines en ont toujours porté. Elles aiment les pierres précieuses et surtout les perles et exigent des bijoux de plus en plus précieux : diadèmes, boucles d'oreilles, colliers, pendentifs, bracelets (aux bras et aux jambes).
Les femmes romaines portaient des colliers et des boucles d'oreille en or ainsi que des bracelets et des bagues. Elles portaient aussi des amulettes et des pendentifs.

jeudi 1 juillet 2010

Au début de l'empire, à Rome, les patriciennes passent des heurs aux bains. Elles se lavent méticuleusemant. A la toilettes se rapportaient les cuvettes (matellae), les miroirs (speculae) en cuivre, en argent, et même parfois doublé de plomb quand la personne était assez fortunée pour dédaigner les bains publics. Toilette, coiffure, maquillage, font l'objet d'une longue préparation chaque matin. La recherche de la beauté va plus loin que le simple maquillage et concerne tous les aspects de la toilette. La beauté de la peau appelle des traitements spécifiques. Les bains de lait d'ânesse sont censé en préserver la souplesse. On met sur le visage des crèmes de nuit à base de miel, de pain, de lait ou de fèves grasses.

L'épilation

L'épilation est une opération qui exige beaucoup de temps, on la pratique à l'aide de pâtes spéciales.
La cosmétologie jouait un rôle important dans la société romaine.

Les parfums

En matière de parfum, les romains avaient recours aux huiles (huile d'olive d'Italie l'huile d'amande importée de Syrie). Les noms de ces parfums gardent encore un prestige mystérieux : cinamore d'Egypte, amone indienne ou de Phénicie, nard, myrrhe... qui formaient la base des onguents les plus précieux. Mais les parfumeurs n'ignoraient pas pour cela les parfums de fleurs indigènes.
Après les bais, les hommes avaient eux aussi pris l'habitude de recourir à une onction parfumée.


Le maquillage de la figure

Les yeux

Pour ajouter de l'éclat au regard et pour épaissir les sourcils, les dames romaines connaissaient les propriétés de l'antimoine pulvérisée et du noir de fummée (fuligo) obtenu à partir de diverse substances grasses et aromatiques qui ajoutaient un trait sombre sous les yeux et les faisaient paraître plus grands. La blancheur du teint était accentuée par la craie ou le blanc de céruse. On s'enduit de céruse au plomb pour éclaircir le teint. Galien dénonce les méfaits vénéneux de cette caie. Au 2° siècle, on se noircit au khôl ou à la suie, et on rougit les joues avec de l'orcanète ou de la mûre écrasée. Des crèmes bleutées étaient utilisées pour les tempes. Les fards étaient, comme aujourd'hui, un privilège féminin ; ainsi un homme fardé donnait la preuve de ses mauvaises moeurs et excitait la risée générale.

Les fards

La fabrication des fards faisait appel à toute sorte de colorants naturels. Ils étaient délayés ou mélangé dans des soucoupes ou des petits bols. Ils avaient pour base une lanoline grossière, l'oepysum, extraite du suint de la laine fraîche de brebis non-lavées, desquelles ils extrayaient aussi un onguent salutaire. Les coiffeur (tonsor) devaient, après avoir coiffé et parfumé les boucles de ses clients, délayer sur leurs jouent et leurs lèvres des fards, de teintes rouges tirées de l'ocre d'une espèce de lichen (fucus) ou encore de mollusques, en collant sur les visages des petites rondelles d'étoffe qui devaient soit dissimuler les tares d'une peau disgrâcieuse, soit réhausser l'éclat d'un teint trop incolore et qu'on nommait des "plenia lunata" (nous dirions des mouches). Ces grossiers raffinements n'ont cessé d'attirer à leurs adeptes de vigoureuses satires.
Les dames avaient à leur disposition toute une palette de fards. Les onguents liquides étaient conservés dans de petites fioles de fine céramique souvent élégamment décorées, ou encore dans de petits flacons de verre comme les albastres (de forme allongés) et les aryballes (de forme sphérique) qui avaient en commun un étroit goulot terminé par un disque élargi sur lequel venait s'étaler goutte à goutte le parfum ou le fard. Le maquillage, plus épais, était contenu dans des boîtes rondes où on le prélevait au pinceau. Chaque dame possédait son "alabastrothèque" et son nécessaire à maquillage, enfermé dans un coffre ouvragé.
Ovide écrit au 4° siècle av J-C, un code de la coquetterie, "Les Cosmétiques". Il y fournit des conseils et des "recettes" de beauté ; "Que votre amant ne vous surprenne pas avec vos boîtes étalées [...] : l'art n'embellit la figure que s'il ne se montre pas ! "

vendredi 25 juin 2010

A faire ou pas. Les bonnes résolutions, est-ce que ça sert ? On ne sait pas. Mais pourquoi s'en priver...

dimanche 13 juin 2010

Les coiffures des femmes romaines

Les coiffures des femmes, souvent très compliquées, ont varié selon les époques.
Parfois la longueur des cheveux ne suffisait pas, il fallait utiliser des perruques. Jusqu'au milieu du 1er siècle elles restent assez simples (D).
La coiffure en nid d'abeilles (C B)apparaît sous l'empire, elle durera longtemps.
Les accumulations de nattes enroulées sur la tête sont propres aux jeunes filles le jour de leur noce.

samedi 12 juin 2010

Autres vêtements

On ne porta pas seulement la toge à Rome. Voyageurs et travailleurs enfilent une tunique courte relevée à la taille. Sur la La tuniquetunique on met un manteau plus léger, drapé: le pallium. La tunique devient, elle même, un vêtement de dessus qu'on enfile sur une autre tunique d'intérieur: la camisia ( d'ou vient notre mot chemise). En voyage ou en hiver on revêt un manteau, retenu par une boucle: la paenula, munie d'un capuchon.
Avec les influences étrangères, et en particulier gauloises, on adopte aussi des pantalons étroits, les braies, et un manteau, la caracalla.
Les hommes ne portent pas de couvre chef sauf les affranchis qui se coiffent d'un bonnet.

Les vêtements et la mode romaine

En matière vestimentaire des modes apparaissent, mais seuls les gens riches et frivoles les suivent. Les plus misérables vivent en haillons

La toge Pliage de la  toge

La toge est le vêtement traditionnel du citoyen romain. A l'origine en laine, elle sera plus tard mêlée de soie et ornée.
Celle des candidats à la magistrature était blanchie à la craie.
Celle des magistrats et des enfants est bordée d'une bande rouge. Quand les jeune garçons avaient 14 ans, ils ôtaient leurs habits d'enfant et leur bulla et revêtaient des vêtements d'adulte dont une toge.
Celle de l'empereur était entièrement rouge.
Sa longueur est égale à 3 fois la taille de celui qui la porte. Son drapé obéit à des règles strictes et ne laisse libre qu'un bras, de sorte qu'elle ne permet pas de travailler.

vendredi 11 juin 2010

es chaussures

Magistrats et sénateurs, en public, portent le calcei qui couvre tout le pied. Lorsqu'ils sont chez eux, ils chaussent des sandales comme la plupart des gens.
Les moins riches portent des sandales de bois et certains s'enveloppent les pieds avec des chiffons.
Quand on pénètre dans une maison, l'usage veut que l'on ôte les chaussures dont on s'est servi dans la rue.Différentes sandales
Les chaussure habituelles sont les sandales plus ou moins ouvertes (C et D). On porte aussi des chaussures en cuir fin, fermées, qui montent sur la cheville (lapero).
Les philosophes et les gens qui affectent la simplicité se contentent de légères sandales, souvent en papyrus (A). Quant aux paysans, ils portent la carbatina (B), lacée sur Le  cothurnele pied. Il existe encore des bottines, le cothurne. En principe, il chausse certaines divinités et parfois les empereurs, avec la valeur d'un attribut divin. Certains hommes le portaient, ce qui était considéré comme une insolence ou un signe de mollesse. Les hommes portent des bottines blanches (en cuir rouge pour les nobles) et des sandales avec des lanières ou des rubans (solea). La femme, elle, porte des sandales brodées ou perlées.

Les sous-vêtements

Les Romains ne connaissaient pas les sous-vêtements tels que nous les concevons : le seul vêtement de dessous porté par les deux sexes est une tunique qui descend au-dessus du genou pour les hommes et en dessous pour les femmes.
Sous la République, les hommes ne portaient qu'un pagne sous la toge. Sous sa tunique, la femme dissimule l'ancêtre du soutien-gorge, le stophium.

jeudi 13 mai 2010

J'ai envie de voyager....

samedi 1 mai 2010

Des sculptures, en bronze à l’extérieur, en cire noire à l’intérieur, évoquent un monde magique, mystérieux, funéraire, mythologique. A l’entrée, autour d’un lac noir comme le Styx (évocation infernale qui reviendra souvent), des oiseaux tout aussi noirs contemplent ce qui ne peut être que les os d’un thorax humain dont ils se sont repus (Le Festin -Lac I), évocation sombre d’une perte, d’une disparition tragique et sans sépulture. On se retrouve d’emblée dans un univers sombre, oppressant et dramatique.

Plus loin, au détour d’un sentier, s’élance le grand Horus de tous les mythes, dressé sur ses mollets gonflés, les ailes en arrière, le sexe dressé vers le ciel, prêt à conquérir le monde de force, faisant fuir les hommes d’épouvante devant lui.