samedi 1 mai 2010

Des sculptures, en bronze à l’extérieur, en cire noire à l’intérieur, évoquent un monde magique, mystérieux, funéraire, mythologique. A l’entrée, autour d’un lac noir comme le Styx (évocation infernale qui reviendra souvent), des oiseaux tout aussi noirs contemplent ce qui ne peut être que les os d’un thorax humain dont ils se sont repus (Le Festin -Lac I), évocation sombre d’une perte, d’une disparition tragique et sans sépulture. On se retrouve d’emblée dans un univers sombre, oppressant et dramatique.

Plus loin, au détour d’un sentier, s’élance le grand Horus de tous les mythes, dressé sur ses mollets gonflés, les ailes en arrière, le sexe dressé vers le ciel, prêt à conquérir le monde de force, faisant fuir les hommes d’épouvante devant lui.

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