vendredi 25 juin 2010
dimanche 13 juin 2010
Les coiffures des femmes romaines
Les coiffures des femmes, souvent très compliquées, ont varié selon les époques.
Parfois la longueur des cheveux ne suffisait pas, il fallait utiliser des perruques. Jusqu'au milieu du 1er siècle elles restent assez simples (D).
La coiffure en nid d'abeilles (C B)apparaît sous l'empire, elle durera longtemps.
Les accumulations de nattes enroulées sur la tête sont propres aux jeunes filles le jour de leur noce.
samedi 12 juin 2010
Autres vêtements
On ne porta pas seulement la toge à Rome. Voyageurs et travailleurs enfilent une tunique courte relevée à la taille. Sur la tunique on met un manteau plus léger, drapé: le pallium. La tunique devient, elle même, un vêtement de dessus qu'on enfile sur une autre tunique d'intérieur: la camisia ( d'ou vient notre mot chemise). En voyage ou en hiver on revêt un manteau, retenu par une boucle: la paenula, munie d'un capuchon.
Avec les influences étrangères, et en particulier gauloises, on adopte aussi des pantalons étroits, les braies, et un manteau, la caracalla.
Les hommes ne portent pas de couvre chef sauf les affranchis qui se coiffent d'un bonnet.
Les vêtements et la mode romaine
En matière vestimentaire des modes apparaissent, mais seuls les gens riches et frivoles les suivent. Les plus misérables vivent en haillons
La toge
La toge est le vêtement traditionnel du citoyen romain. A l'origine en laine, elle sera plus tard mêlée de soie et ornée.
Celle des candidats à la magistrature était blanchie à la craie.
Celle des magistrats et des enfants est bordée d'une bande rouge. Quand les jeune garçons avaient 14 ans, ils ôtaient leurs habits d'enfant et leur bulla et revêtaient des vêtements d'adulte dont une toge.
Celle de l'empereur était entièrement rouge.
Sa longueur est égale à 3 fois la taille de celui qui la porte. Son drapé obéit à des règles strictes et ne laisse libre qu'un bras, de sorte qu'elle ne permet pas de travailler.
vendredi 11 juin 2010
Magistrats et sénateurs, en public, portent le calcei qui couvre tout le pied. Lorsqu'ils sont chez eux, ils chaussent des sandales comme la plupart des gens.
Les moins riches portent des sandales de bois et certains s'enveloppent les pieds avec des chiffons.
Quand on pénètre dans une maison, l'usage veut que l'on ôte les chaussures dont on s'est servi dans la rue.
Les chaussure habituelles sont les sandales plus ou moins ouvertes (C et D). On porte aussi des chaussures en cuir fin, fermées, qui montent sur la cheville (lapero).
Les philosophes et les gens qui affectent la simplicité se contentent de légères sandales, souvent en papyrus (A). Quant aux paysans, ils portent la carbatina (B), lacée sur le pied. Il existe encore des bottines, le cothurne. En principe, il chausse certaines divinités et parfois les empereurs, avec la valeur d'un attribut divin. Certains hommes le portaient, ce qui était considéré comme une insolence ou un signe de mollesse. Les hommes portent des bottines blanches (en cuir rouge pour les nobles) et des sandales avec des lanières ou des rubans (solea). La femme, elle, porte des sandales brodées ou perlées.
Les sous-vêtements
Les Romains ne connaissaient pas les sous-vêtements tels que nous les concevons : le seul vêtement de dessous porté par les deux sexes est une tunique qui descend au-dessus du genou pour les hommes et en dessous pour les femmes.
Sous la République, les hommes ne portaient qu'un pagne sous la toge. Sous sa tunique, la femme dissimule l'ancêtre du soutien-gorge, le stophium.